lundi 29 janvier 2007

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[J'ai du temps à tuer.]

. Comme à chaque rentrée, je suis ultra-motivée pour assister à tous mes cours. Cette fois.
J'ai même rangé mes anciens cours, agraphé les nouveaux, et demain je vais même changer des horaires pour pouvoir Vraiment assister aux cours. Surtout ceux d'Histoire de l'Art, en fait.
Bref. Nous verrons pendant combien de temps la motivation dure. Probablement jusqu'à ce que je mette les pieds demain à la fac, quand je reverrai tous ces visages familiers qui me sortent par les yeux, parce que je n'arrive pas à répondre à la fameuse question "Mais qu'est ce que je fais parmi eux ?"
(Ouais, je sais, je me la joue vachement "True artiste incomprise" là... menfin non, même pas. Mais je n'arrive pas à comprendre comment certaines silhouettes peuvent être en "Lettres"... ça me dépasse.)
Au programme donc ce semestre :
. 8h d'anglais tout confondu
+ 3h30 de Culture-com : 2h de Culture et Société + 1h30 de "Mythes et récits bibliques"
+ 3h d'Histoire de l'Art
+ 2h d'Espagnol
+ 2h de C2i
= 18h30 à penser Encore plus au week-end...

. En dehors de ça, il y'a lui, ou toi, de toute façon tu es l'un des rares à lire tout ceci depuis un bout de temps.
Et même si ça me fatigue, qu'est ce que c'est bon de vivre tout ça aussi pleinement que possible.
Enfin, non. Ce qui me fatigue, c'est de penser à tellement de choses en même temps.
A ces études à la con, à toi, au boulot que je dois trouver et qui doit être assez flexible pour me convenir, entre mes cours et les week-end (à rallonge)... à l'appartement qu'il va falloir trouver, au déménagement, à toute cette paperasse, à la vie à 2, tout ça. Même si plus que tout, j'espère que tu sais où tu mets les pieds. Je crois que c'est ça qui me vide le plus, l'inquiétude à ton sujet. (parce que bon, mine de rien, quitter son boulot, son pays et tout ce qui va avec pour un "Chiche ?", ça arrive pas tous les jours...)
...Mais qu'est ce que j'peux t'aimer...

. Et donc, pas grand chose d'autre, au fond.
Et heureusement, d'ailleurs. Mes obsessions sont bien trop prenantes pour le moment, alors si en plus d'autres s'ajoutent...
Quelques envies de me remettre aux stylos, pinceaux et ces chers amis que j'ai trop laissé tomber (d'ailleurs ça se voit...rah le manque de technique est flagrant. Je ne critiquerais plus Pauline.) (...ou presque), plus tellement de motivation pour bouger chaque jour au cinéma, alors que quand l'effort est fait j'en ressors conquise. Mais... Non. L'impression de vide laissée chaque dimanche soir devient de plus en plus pesante. (Et pourtant...)
Le pire dans tout ça, c'est que j'ai l'impression d'avoir un terrible besoin de vacances.
...Alors que je ne fais rien depuis Noël. Ou si peu, des révisions qui me permettent d'avoir assez d'ECTS pour passer en deuxième année. (Alors qu'au fond, je m'en tappe royalement...)
...Mais qu'importe.
[C'était vraiment très intéressant...]

lundi 22 janvier 2007

[ Pré-anniversaire ]

...Et un week-end de plus, un.

Et nous n'avons toujours pas trouvé la formule du téléporteur.
Il faudrait vraiment devenir insomniaque et pouvoir arrêter le temps.
(...et arrêter d'aller au cinéma...)
En attendant, il a eu quelques essais photographiques avec le nouvel appareil.
Bizarrement, celle que je pensais avoir le plus loupé, la plus spontanée, celle faite avant les "Mais noonnnn me prends pas en photoooo" a un goût un peu spécial.
L'impression de t'avoir juste en face de moi, d'avoir réussi à faire comme Ben. (...et comme je ne risque pas de craquer mes doigts...)

Je crois que je ne cesserai de complexer sur mon âge. Peut-être jusqu'à mes 25 ans, allez savoir.
A moins que demain me fasse un électrochoc. Ce qui m'étonnerait fort...
[...C'était palpitant hein ? Allez savoir pourquoi ça m'a traversé l'esprit...]

En attendant, je prouve que j'ai raison en ajoutant cette photo.
(Et encore une fois, personne ne sait de quoi je parle, mais dans la soirée de dimanche, j'ai vaguement évoqué le caractère esthétique que rajoute la cigarette à une photo...)


(...ou pas...)

mardi 16 janvier 2007

[ ] [ Quelle imagination... ]



Je crois qu'en fait, je n'arriverais pas à écrire quelque chose de cohérent sur ce film.
Peut-être parce que ça fait longtemps que je n'étais pas sortie d'une salle avec l'impression d'avoir un autre regard sur les gens. (La dernière fois, c'était April snow... mais pas pour les mêmes raisons...)
Et que ça fait aussi très longtemps que je n'ai rien écrit sur un film, en fait.
En rentrant dans la salle, pourtant, je me disais que je n'avais pas envie de voir de nouveaux films, et que j'allais probablement m'emmerder à mourir. Et dès les premières images, j'ai compris que non. Les premières étaient pourtant loin d'annoncer celles qui allaient suivre, troublantes, magiques, prenantes...

En quelques mots, "Fur" est le portrait imaginaire de Diane Arbus, photographe des années 50-60 qui aurait eu cette "vocation" suite à l'emménagement d'un nouveau et surtout très mystérieux voisin, Lionel, qui ne sort qu'avec le visage bandé...
...Et je n'en dirais pas plus, puisque c'étaient les seules informations que j'avais sur ce film avant d'aller le voir, et ce n'est pas plus mal. C'est même beaucoup mieux, je pense que si je l'ai autant apprécié, c'est grâce à la surprise de voir tous les éléments que j'aime réunis dans le même film.
...Et paradoxalement, c'est avec Ce film que j'ai compris à quel point les gouts ne se discutent pas. (oui, étant donné que c'est exactement tout ce que j'aime, forcément, Beauuuucoup de gens ne vont vraiment pas apprécier... et en plus la salle était vide.)

...
Pfff. Je vous avais bien dit que je n'arriverais pas à donner quelque chose de cohérent.
Et la soirée n'a pas été très... encourageante à l'écriture. Mais plus à la réflexion.
A savoir approfondir l'idée donnée par le film du "Qu'est ce que ça serait s'il n'était plus là ?"...
(Oui vous savez, se rendre compte que plus jamais on n'échangera de regards, que plus jamais on pourra toucher sa peau, plus de baisers, plus de paroles, plus de réveils à ses côtés, plus de sourires, plus rien. Devoir reconstituer la personne qu'on aime avec des bribes de souvenirs, des instantanés qu'on aurait voulu capturer... Et c'est là que je me suis rendue compte qu'il faudrait vraiment en faire, des photos.)

[...]





(Connerie de chanson...)

dimanche 7 janvier 2007

[ Flash news ]




2007, l'Amérique ne deviendra pas moins conne.
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#1. Commençons en douceur avec un américain qui décidé d'attaquer (forcément) la série Desperate Housewives... Jardinier, de profession. Apparement si sa patronne est une obsédée sexuelle, si elle lui propose tout le temps des rafraichissements, si elle se balade dénudée chez elle, c'est à cause d'Eva Longoria.
...(Oui, moi aussi ça me semble tout à fait tenable devant un tribunal...)
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#2. Le créateur de Domino Pizza est à la tête d'un nouveau projet tout aussi américain qu'un fast food. "Ave Maria", qu'ils ont appelé ça.
Et "ça", c'est une toute nouvelle ville qui émerge des terres en Floride. La première ville garantie 100% catho. (Un jour, une philosophe parisienne a dit "C'est la belle vie", ça résume assez bien la chose...)
Au programme, ben une vraie petite ville : une église en plein milieu, des quartiers résidentiels, des commerces, un hopital, et même une université.
Sisi. Les futurs habitants s'y précipitent, en se disant que c'est vraiment LA ville parfaite pour avoir une vie saine avec une petite famille parce que les voisins auront des valeurs sures, ils sont cathos dont géniaux (de 1 ça rime, et de 2 les prêtres pédophiles, la complicité de l'Eglise dans la Seconde guerre mondiale, rien de tout ça n'existe... Ce sont des mythes inventés par les juifs.)
Ensuite, pour les commerces, c'est bien simple : y'aura un casting.
Entre un pharmacien qui propose préservatifs/pilules et un qui ne propose rien, on va retenir le second. Bah oui, vivez dans la paix du Christ, sans argent mais avec 14 mômes, et en prime vous pouvez même leur refiler le Sida, avec un peu de chance et beaucoup de prières.
L'hopital de la ville lui, bien évidemment, ne pratiquera pas d'avortement. (Et on installera une potence sur la place publique, là où les housewives vont faire leur marché quotidien, pour toutes les femmes qui ont tenté de se faire avorter en cachette.)
Et enfin, l'Université... qui va inculquer à nos bons jeunes les valeurs catholiques les plus importantes, un enseignement de qualité, et surtout l'abstinence sexuelle. Parce que merde quoi, le plaisir, c'est bon pour les animaux. (Ah les agneaux de Dieu, c'était donc une légende, meeeerde...)
...
"Crucifixion ? Good, out of the door, line on the left, one cross each..."
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(Oui je sais, la musique n'a strictement rien à voir avec mes propos, et tout ça n'a pas grand intérêt...menfin...)

samedi 6 janvier 2007

[...]


Un besoin d'écrire depuis quelques jours, sans trop savoir comment formuler tout ce qui sort de ce petit crâne. (probablement la fatigue, la chaleur, le stress des exams...)
On va dire que la BO de The Fountain m'inspire. Et cette affiche, ignorée jusqu'à ce jour, de "Paris, je t'aime".
Mais je me rends compte que je veux juste te remercier d'être tel que tu es. (Ahhh oui, ça y'est, je recommence avec ça...). De ces jours à Paris, merci d'avoir tenté d'être insupportable... (même si c'est raté) (non parce que les "t'es chiiiiant" ça veut dire que je t'aime... mais bon...)
Ces quelques jours, ces "On l'appelera Paris", je voulais t'en remercier aussi. Ca peut paraître très con, mais ton prédecesseur se serait certainement contenté d'un "Bon ben salut, c'était chouette, j'te rappelle"... Si tu savais comme ça fait du bien d'être avec toi, de ressentir la présence et l'amour de quelqu'un, surtout Toi... (bref, je vais m'arrêter là, sinon je vais repartir dans mon délire...)

[CENSURE POUR VOTRE SECURITE]

Bref.
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('fin, on se comprend, nous savons très bien que tu peux être sérieusement dérangé par moment... Mais heureusement que je te connais, sinon j'aurais probablement pris peur lors du mémorable "Raaa j'aimerais bien croiser un clochard dans le métroooo"...)

mercredi 3 janvier 2007

[ Previously on desperate housewife... ]




Janvier 2006.
R.A.S, 18 ans le 23, ça ne change pas la vie.

Février.
Voyage scolaire à Paris : Levé à 6h, 5h de bus, 20 minutes de pause déjeuner, 5h au Centre Pompidou, 15 minutes Rue Mallet-Stevens à "regardez-le-maaaaagnifique-auvent-les-enfants", 5 autres heures de bus, si ce n'est pas plus, merci le Périph.
Lendemain : 4h de cours, 8-12h. A 17h, Loïc ne comprend pas que je suis crevée : j'aurais du me méfier et me rendre compte que j'allais passer la semaine la plus douloureuse de toute ma vie.
Fin février donc, après un nombre incalculable d'actes manqués (une claque, un coup de poignard...), nous mettons fin à 3 ans et demi de bons et loyaux services. Amen, c'est la meilleure chose qu'il me soit arrivé.

Mars.
Coup de gueule, quitte à être célibataire, autant faire ce qu'on veut quand on veut.
Cheveux roses et piercing. Enfin.
"Retrouvailles" avec Arnaud, le mystère, l'ombre. La voix, la présence, la maison, le repas, les verres, les parcs, les soirées [...]

Avril/Mai.
[...] la voix, les mots sur un écran, puis plus rien.

Entre temps, il y'a la Terminale qui s'achève petit à petit, l'année d'après qui se dessine plus ou moins, la motivation pré-bac qui s'efface...

Juin.
Jeudi 1er juin, anniversaire d'Arnaud, texto.
Je me motive pour tenter de terminer mes planches d'arts plastiques pour le lendemain, pour ne pas avoir à prendre rendez vous pendant la semaine de révision du bac.
Dans la soirée, le Centre hospitalier régional téléphone pour annoncer le décès de mon grand-père. Je n'ai donc décidément pas le choix, l'enterrement se fera pendant la semaine, donc...
Enterrrement le mercredi, pile au milieu des révisions, ça ponctue. Je déteste ma famille, je ne m'en rends compte que vers 15-16h, quand j'explose en sanglots, étouffée par leur "Mais mannnnge Sarah, ça ne le fera pas revenir de toute façon !", par les histoires d'ébats amoureux de ma tante, ce connard de professeur agrégé d'histoire géographie ma chère qui se permet de piller la maison familiale pour revendre, les livres de mon oncle dans sa bibliothèque : Klein, Picasso, Starck, le tout un peu incliné pour faire croire qu'il les lit, toutes ces conneries qui ont l'air si normales et insignifiantes. Non, je ne peux plus, et on s'en va.
Vendredi, révisions de l'histoire de l'art, dans le jardin, au soleil, avec Jim qui fait le con : c'est la que je remarque qu'en fait, il va vraiment très mal. Je téléphone à ma mère, qui l'emmène directement chez le vétérinaire. Elle revient quelques heures plus tard, les yeux rouges, en me disant que ça va, qu'il lui a fait une piqûre et que ça devrait aller. A 19h, on le retrouve paralysé dans la haie, et on ne voit pas d'autre solution que celle d'abréger ses souffrances. Hémoragie interne, le cerveau n'était plus irrigué, c'était ça où le regarder agoniser pendant toute une nuit.
Le lundi, je passe mon bac.

Juillet/Août
Je l'ai eu, ce foutu bac. Et avec mention, avec des putains de notes : 14, 15, 15, 15, 17, 17. Juste un 8 en philo qui fait tout foirer.
Je m'inscris à la fac, trouvant cette idée lumineuse.
En prime, j'ai droit à une carte UGC Illimité, je passe donc mon été entier dans les salles, avec une moyenne d'un film par jour, à l'abri de la chaleur et de mes pensées trop confuses qui me font vite plonger. L'impression d'avoir trop de deuils d'un coup, de ne pas avoir eu le temps de souffrir, tout ça tout ça.

Septembre.
Séjour à Paris avec mon frère, 3 jours qui passent incroyablement lentement. Et je me sens encore un peu plus seule.
En descendant les Champs-Elysées un soir, en bus, une étrange pensée me traverse l'esprit, tellement étrange que la seconde après, je me suis demandée comment j'ai bien pu en arriver à penser ça. (A savoir : "Tiens, j'aimerais bien être avec Aliocha...")
Quelques jours après mon retour, je lui laisse donc un message. (Genre bouteille à la mer...)

Octobre.
Rentrée à la fac, début des cours, il ne me faut pas longtemps pour m'appercevoir que l'arts pla me manque cruellement. Et pour commencer à sécher. En peu de temps, je passe de 16h de cours par semaine à 4. Puis 2. Tout compte fait, 2, c'est bien.
Après 3 semaines de messages envoyés sur Parano, MSN, et 3 jours après un "_ Maintenant que tu as arrêté de fumer, tu peux venir à Nancy _ Chiche ?", Aliocha arrive ici.

Novembre/Décembre.
Premier Vrai séjour à Paris (bah oui c'est la ville des amoureux...alors autant y'aller avec la personne qu'on aime), départ pour Bruxelles pour les 3 ans de l'Ordinateur, mais uniquement pour ça hein. Nancy, Luxembourg, Bruxelles, Nancy, Paris, tout est bon à prendre. ('fin..façon de parler.)
Démotivation de plus en plus grande pour la fac, une envie de Beaux-Arts, de trains, de déménagement/emménagement, de tout plaquer, d'être avec lui, uniquement. (Parce que je ne connais personne d'autre avec qui j'aurais pu attendre 1h sur le mauvais quai et donc louper le bon train...)