mardi 16 janvier 2007

[ ] [ Quelle imagination... ]



Je crois qu'en fait, je n'arriverais pas à écrire quelque chose de cohérent sur ce film.
Peut-être parce que ça fait longtemps que je n'étais pas sortie d'une salle avec l'impression d'avoir un autre regard sur les gens. (La dernière fois, c'était April snow... mais pas pour les mêmes raisons...)
Et que ça fait aussi très longtemps que je n'ai rien écrit sur un film, en fait.
En rentrant dans la salle, pourtant, je me disais que je n'avais pas envie de voir de nouveaux films, et que j'allais probablement m'emmerder à mourir. Et dès les premières images, j'ai compris que non. Les premières étaient pourtant loin d'annoncer celles qui allaient suivre, troublantes, magiques, prenantes...

En quelques mots, "Fur" est le portrait imaginaire de Diane Arbus, photographe des années 50-60 qui aurait eu cette "vocation" suite à l'emménagement d'un nouveau et surtout très mystérieux voisin, Lionel, qui ne sort qu'avec le visage bandé...
...Et je n'en dirais pas plus, puisque c'étaient les seules informations que j'avais sur ce film avant d'aller le voir, et ce n'est pas plus mal. C'est même beaucoup mieux, je pense que si je l'ai autant apprécié, c'est grâce à la surprise de voir tous les éléments que j'aime réunis dans le même film.
...Et paradoxalement, c'est avec Ce film que j'ai compris à quel point les gouts ne se discutent pas. (oui, étant donné que c'est exactement tout ce que j'aime, forcément, Beauuuucoup de gens ne vont vraiment pas apprécier... et en plus la salle était vide.)

...
Pfff. Je vous avais bien dit que je n'arriverais pas à donner quelque chose de cohérent.
Et la soirée n'a pas été très... encourageante à l'écriture. Mais plus à la réflexion.
A savoir approfondir l'idée donnée par le film du "Qu'est ce que ça serait s'il n'était plus là ?"...
(Oui vous savez, se rendre compte que plus jamais on n'échangera de regards, que plus jamais on pourra toucher sa peau, plus de baisers, plus de paroles, plus de réveils à ses côtés, plus de sourires, plus rien. Devoir reconstituer la personne qu'on aime avec des bribes de souvenirs, des instantanés qu'on aurait voulu capturer... Et c'est là que je me suis rendue compte qu'il faudrait vraiment en faire, des photos.)

1 commentaire:

Caro a dit…

hum je connais cette question...parfois on s'imagine et on pleure toute seule comme une conne...